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Présentation rapide de la commune

Commune de la CCPS (Communauté de Communes du Pays des Sources).

Cartes postales du début du XXe siècle : l’église, l’ancienne gare, et un des moulins (future laiterie).

Située à une vingtaine de kilomètres au nord de Compiègne, Ressons-sur-Matz, commune d’environ 1710 habitants, était chef-lieu du canton depuis 1790 (année de la création du département de l’Oise), mais suite au redécoupage cantonal de 2014, elle est dorénavant dans le canton d’Estrées-Saint-Denis.
Son territoire, de 923 hectares, est composé d’un peu moins de 50% de terres agricoles, de 18% de forêts, et pour le reste, de zones urbanisées, industrielles ou commerciales, et de voies de communication.
Dans la partie est, coule le Matz, une rivière d’environ 25 kilomètres, qui prend sa source plus au nord (à Canny-sur-Matz) et se jette dans l’Oise à Thourotte. Deux moulins y ont fonctionné ; le premier a cessé son activité vers 1912 et a laissé la place, en 1920, à une importante coopérative laitière (devenue l’usine Yoplait, fermée en 2006) ; le deuxième, au hameau de Bayencourt, a été converti en 1825 en une filature de laine, puis, de 1840 à 1907, en une distillerie et une sucrerie.
Il y a eu aussi, près de la gare, une féculerie (de 1885 à 1970).
Ressons-sur-Matz est traversée depuis 1965 par l’autoroute A1 et bénéficie d’un échangeur (au sud) ; la ligne de TGV Paris-Lille la suit en parallèle, mais il n’y a pas de gare sur le territoire de Ressons. Par contre, de 1881 à 1939, la commune était desservie par la ligne de chemin de fer Compiègne-Roye.
Le nom “Ressons” proviendrait du germain “ros” (joncs, roseaux) et du gaulois “ontio” (lieu).
Au temps des Gaulois, le pays de Ressons est bellovaque, occupé par le peuple celte. Au IIIe siècle, des peuples germaniques ravagent la région, puis certains s’installent peu à peu. Les Francs prennent le contrôle de la région au Ve siècle. En 587, le pays est réuni aux possessions du roi de Bourgogne (traité d’Andelot).
Vers 632, il est évangélisé par saint Amand, évêque de Maestricht ; l’église est dédiée à Saint-Martin (puis à Saint-Louis en 1709). Au XIIe siècle sera bâtie une nouvelle église, reconstruite en 1554. Ressons fut le chef-lieu d’un doyenné rural qui comprenait 37 cures, 2 vicariats, 14 chapellenies, 3 prieurés et une abbaye.
En 1183, les seigneuries de Ressons et de Bayencourt sont cédées au roi Philippe Auguste, qui fait construire une enceinte fortifiée et un château fort (disparu aujourd’hui).
Ressons devient un carrefour routier important entre Flandres et Bourgogne ; deux foires marchandes seront instituées en 1556, elles perdureront jusqu’à la seconde guerre mondiale.
La guerre de Cent ans, les conflits entre catholiques et protestants, la guerre de Trente ans… affectent Ressons. Puis, jusqu’en 1870, le pays ne subit pratiquement plus d’invasions, mais la situation des paysans demeure précaire, notamment à cause des intempéries et des maladies (peste en 1668, choléra en 1849…).
Ressons-sur-Matz souffre de la guerre de 1870 (la mairie a été incendiée, par exemple), et, surtout, de la première guerre mondiale, surtout en juin 1918 (“bataille du Matz”) ; la Croix de guerre lui est attribuée.
[ RD, selon diverses sources ]

Site Internet de la CCPS

Cliquer ici pour accéder à une page consacrée à Ressons-sur-Matz et à son histoire.

Documents présents ailleurs sur le site “Histoire de Compiègne”

En cliquant ici, vous accédez aux résultats du moteur de recherche ; vous y trouverez la présente page, mais aussi des liens vers d’autres articles et documents qui ont un lien avec Ressons-sur-Matz.
Notamment le numéro 37-38 de la revue “Annales Historiques Compiégnoises”, paru en 1987 (et que l’on trouve également entièrement numérisée sur le site Gallica de la BNF : voir ci-dessous).
Mais aussi, par exemple :
– “La reconstitution de l’après-guerre 1914-1918 : les vitraux de l’église de Ressons-sur-Matz“, de Marthe Caillaud (1991) ;
– “L’école primaire de Ressons-sur-Matz (XVIIIe– XXe siècle)“, de Marthe Caillaud (1996) ;
– “L’immédiat après guerre 1914-1918 : le canton de Ressons et son hôpital-infirmerie“, de Marthe Caillaud (2000) ;
– “Évolution et structuration de l’habitat dans le terroir de Ressons-sur-Matz au Moyen Âge“, d’Aurélien Gnat (2002).

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Citons notamment :
– les pages 363 et 369 de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, par Émile Coët (1883) ;
– les pages 193 à 197 de la “Notice sur la cloche de Ressons“, de l’abbé Chrétien (1889) ;
– les pages 287 à 289 de
 “Courses archéologiques autour de Compiègne“, du chanoine Eugène Müller (1904) ;
– les 77 premières pages du n° 37-38 de la revue “Annales Historiques Compiégnoises” (1987), avec 11 articles.

Autres documents numérisés

Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1816 (39 pages).
– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ressons-sur-Matz, de Louis Graves, 1838.
Albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : en tout 8 albums. Pour tous les trouver, une fois sur le site, activer la zone de recherche (taper Ctrl+F), y saisir “Ressons sur Matz” (sans les tirets), et taper sur la touche Entrée du clavier ; les intitulés des albums sont sur la colonne de droite.
Église Saint-Nicolas et Saint-Louis (site “Églises de l’Oise”) ; et une illustration extraite de Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, d’Alphonse de Cayeux, Charles Nodier, et Justin Taylor, Picardie, 1845.
La bataille du Matz (article du site Wikipédia).
– “Le monument aux morts de Ressons-sur-Matz et le mouvement maurrassien“, article de Jean-Yves Bonnard, dans le bulletin n° 289 de la Société Historique Archéologique et Scientifique de Noyon, 2017.
Notice sur le moulin de Bayencourt, devenu filature puis sucrerie, extraite du site de l’Inventaire général du patrimoine des Hauts-de-France.
Notice sur la laiterie Elnor puis Yoplait, extraite du site de l’Inventaire général du patrimoine des Hauts-de-France.
Résumé de l’histoire de la laiterie (site Camembert Museum).

Documents non numérisés
  • Ressons-sur-Matz, monographie de A.Tassin, 1887 ; rééditée en 2004 (Le Livre d’histoire).
  • Ressons-sur-Matz – les années d’espoir – 1920-1940, de Marthe Caillaud, Association Historique du Ressontois, 1980.
  • La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.
  • “Autour du Matz et de ses moulins”, ouvrage de Lauriane Leroy, éditions Edhistoriane (Laberlière), 2020, pages 92 à 118.
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