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Le photographe Édouard Baldus a édité en 1865 un album de 78 photos intitulé “Chemin de fer du Nord. Ligne de Paris à Compiègne par Chantilly. Petites vues photographiques”. Les villes et les villages desservis par cette ligne sont ainsi photographiés, et pour certains bourgs de petite taille, ce sont certainement les premières photographies qui les représentent. Ces documents sont extraits de la base Gallica de la BNF (cliquer ici pour consulter l’album entier).

Édouard Denis Baldus, né le à Grünebach (Duché de Nassau) et mort le à Arcueil, est un peintre et un photographe prussien naturalisé français en 1856. Ses photographies de paysages et de monuments permettent de témoigner de la transformation du paysage durant les années 1850-1869, mais aussi l’esprit et les ambitions de la France du Second Empire. Son album consacré à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée est considéré comme le point culminant de sa période créatrice.

Vue générale du Meux vers 1860 – Document Gallica.
La Grand-rue au Meux, au fond l’église Saint-Martin, vers 1860 – Document Gallica.

Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Louis Graves décrit ainsi Le Meux dans les années 1850 dans son “Précis statistique sur le canton d’Estrées-Saint-Denis” :
La commune du Meux occupe un territoire assez étendu qui présente au Midi une grande plaine dans la vallée de l’Oise, entre la rivière et le village au Nord, un plateau plus élevé, et vers le centre, des coteaux entre lesquels le chef-lieu se trouve placé. Il n’y a pas d’eau courante quoiqu’on rencontre des sources dans le pays. Le village est assez bien bâti à cause des reconstructions faites à la suite des incendies fréquents dont cette commune a été victime depuis plusieurs années. Ses rues, mal entretenues, sont dégradées en hiver par les eaux abondantes qui descendent des coteaux voisins.”

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