Présentation rapide de la commune
Commune de la CC2V (Communauté de Communes des Deux Vallées).
Située à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Compiègne, la commune de Bailly a environ 630 habitants (dénommés Baillotins) ; sa superficie est de 426 hectares (un tiers de terres arables, un tiers de prairies, un quart de forêts). Elle est bordée à l’ouest par l’Oise ancienne (non canalisée) ; au sud, se trouve la forêt domaniale de Laigue, et au nord, celle d’Ourscamp-Carlepont.
Bailly tiendrait son nom du latin “Baillium” de par l’existence d’un fort dont on a pu retrouver des vestiges de fossés et de souterrains.
La terre de Bailly relevait du comté de Noyon. C’était un fief du domaine royal, sous-inféodé par les évêques à des chevaliers qui prirent le titre de seigneurs : Guy et Jean Bäes de Bailly, Enguerrand de Guynes, Philippe de Coucy, Jean II, Jean de Béthune, Jean et Gauthier de Hennin, Hugues et Bertrand du Bois… La seigneurie consistait en un manoir, des terres labourables, des bois, des droits féodaux, et la justice (haute, moyenne, et basse).
En 1492, Guillaume de Marafin, évêque de Noyon, la revendit à l’abbaye d’Ourscamp, qui resta propriétaire jusqu’à la Révolution. Un château servait de résidence d’été et permettait de surveiller le travail des paysans dans les champs et les étangs, qu’on avait fait creuser pour servir de viviers de poissons pour les religieux.
Pendant la Première Guerre mondiale, le village fut rasé… Et notamment ses deux châteaux d’alors, et l’église Saint-Joseph (reconstruite en 1926).
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Cambronne appartient au canton de Carlepont, puis, en 1801, à celui de Ribécourt (devenu Ribécourt-Dreslincourt en 1973), puis, depuis 2014, à celui de Thourotte.
[ RD, d’après diverses sources ]
Site Internet de la mairie
Cliquer ici pour accéder à une page sur l’histoire de la commune.
Archives départementales de l’Oise
Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).
BNF (Bibliothèque Nationale de France)
La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici). Citons surtout un extrait de la notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, d’Émile Coët, 1883 (pages 375 à 377).
Autres documents numérisés
– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ribécourt, de Louis Graves, 1839.
– Album de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens).
– Les étangs de Bailly, article de Jean-Yves Bonnard, dans le bulletin n° 291 de la Société Historique Archéologique et Scientifique de Noyon, 2019.
– Église Saint-Joseph (site “Églises de l’Oise”).
Document non numérisé
- Notice historique sur Ribécourt et son canton, de Léon Mazière, 1875, rééditée en 2004 (Le Livre d’histoire).