Présentation rapide de la commune
Commune de la CC2V (Communauté de Communes des Deux Vallées).
Située à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Compiègne, Chevincourt, commune d’environ 800 habitants, a une superficie de 816 hectares, composée de 42% de forêts et de 33% de terres arables.
Au sud-ouest, elle est bordée sur plus de 3 kilomètres par le Matz, une rivière d’environ 25 kilomètres, qui prend sa source plus au nord (à Canny-sur-Matz) et se jette dans l’Oise à Thourotte. Un important moulin (souvent dénommé Mahet, du nom d’un de ses propriétaires) y a fonctionné jusque dans les années 1970 ; un autre moulin était établi sur le ru des Loyaux.
Au moins dès le IXe siècle, la terre de Chevincourt appartient à l’abbaye de Centule (Saint-Riquier, dans la Somme) pendant quelques siècles.
Sous l’Ancien Régime, Chevincourt dépend du bailliage et de l’élection de Compiègne, et de la généralité de Paris.
Durant la première guerre mondiale, le village est occupé de septembre à novembre 1914, et est évacué au printemps 1918 ; il subit la “bataille du Matz”, du 5 au journées pendant lesquelles les soldats de la IIIe armée française stoppent la marche allemande sur Paris. Une grande partie du village est détruite ; en 1923, la commune reçoit la croix de guerre.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Chevincourt appartient au canton de Ressons, puis (en 1801) à celui de Ribécourt (devenu Ribécourt-Dreslincourt en 1973), puis, depuis 2014, à celui de Thourotte.
[ RD, d’après diverses sources ]
Site Internet de la mairie
Cliquer ici pour accéder à une page consacrée aux combats de 1918 dans le village.
Archives départementales de l’Oise
Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).
BNF (Bibliothèque Nationale de France)
La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voir notamment les pages 385 à 388 de la notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, par Émile Coët (1883).
On peut aussi consulter l’essai sur sur l’emplacement de “Noviodunum Suessionum” et de “Bratuspantium”, de Ad. de Grattier (1861), ou le texte intitulé “Prévôté et seigneurie de Chevincourt“, de l’abbé Hénocque (1888).
Autres documents numérisés
– Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1816 (8 pages).
– Album de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens).
– Église Saint-Pierre (site “Églises de l’Oise”).
– Note sur l’occupation du Mont de Noyon à Chevincourt (J.C.Blanchet, 1975).
– La bataille du Matz (article du site Wikipédia).
Documents non numérisés
- Précis statistique sur le canton de Ribécourt, de Louis Graves, 1839.
- Notice historique sur Ribécourt et son canton, de Léon Mazière, 1875, rééditée en 2004 (Le Livre d’histoire).
- “Autour du Matz et de ses moulins”, ouvrage de Lauriane Leroy, éditions Edhistoriane (Laberlière), 2020, pages 191 à 202.