Présentation rapide de la commune
Commune de la CCPS (Communauté de Communes du Pays des Sources).
Située à la limite du département de la Somme, à 25 kilomètres au nord-ouest de Compiègne, cette petite commune d’environ 90 habitants a une superficie de 296 hectares, composée quasi-exclusivement de territoires agricoles.
Elle est relativement à l’écart des grandes voies de communication ; cependant, de 1913 à 1939, elle a été desservie par une ligne de chemin de fer secondaire à voie étroite (métrique) reliant Noyon à Montdidier.
Les origines d’Hainvillers remonteraient aux VIIIe et IXe siècles, suite à un remembrement du territoire de Bononia (qui comprenait également Boulogne-la-Grasse et Orvillers-Sorel) donné au VIe siècle aux religieux de Saint-Pierre de Corbie par la reine Bathilde, épouse de Clovis II.
Une partie d’Hainvillers fut transmise à la seigneurie de Bains au XIVe siècle.
Avant la Révolution, la paroisse appartenait pour moitié au bailliage de Roye et pour moitié à la prévôté, au grenier à sel et à l’élection de Montdidier. L’ancienne église du XIIe siècle, restaurée plus tard, et détruite en 1918, a été reconstruite vers 1920.
De 1827 à 1833, Hainvillers et Mortemer, commune voisine au sud, sont réunies.
Pendant la Première Guerre mondiale, Hainvillers souffre surtout en mars-avril 1918 (“offensive allemande du printemps”) et, comme les autres communes du secteur, en juin 1918 (“bataille du Matz”) ; la Croix de guerre lui est attribuée en 1921.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Hainvillers appartient au canton de Ressons, puis de façon éphémère (1801 et 1802) à celui de Lassigny, puis de nouveau à celui de Ressons-sur-Matz, et depuis 2015, à celui d’Estrées-Saint-Denis.
[ RD, selon diverses sources ]
Site Internet de la CCPS
Page consacrée à Hainvillers et à son histoire.
Archives départementales de l’Oise
Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).
BNF (Bibliothèque Nationale de France)
La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Citons notamment :
– un extrait de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, par Émile Coët, 1883, pages 344 et 345.
– “Histoire de Boulogne-la-Grasse et des autres paroisses érigées sur les terres de La Terrière, données par Clotaire III et Se Bathilde à l’Abbaye de Corbie en 662“, par l’abbé Martin Val, 1891, pages 209 à 225.
Autre document numérisé
– Église Saint-Firmin (site “Églises de l’Oise”).
Document non numérisé
- La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.