Présentation rapide de la commune
Commune de la CC2V (Communauté de Communes des Deux Vallées).
Située à une quinzaine de kilomètres au nord de Compiègne, Marest-sur-Matz, commune d’environ 400 habitants, a une superficie de 325 hectares, dont deux tiers de terres agricoles.
Au nord-est, elle est bordée par le Matz, une rivière d’environ 25 kilomètres, qui prend sa source plus au nord (à Canny-sur-Matz) et se jette dans l’Oise à Thourotte. Un important moulin y a fonctionné jusqu’en 1889.
À l’écart au sud-est, se situe le hameau de Vaugenlieu et sa ferme (sur l’emplacement d’un ancien manoir féodal). Y a fonctionné une usine de broyage du chanvre, qui exploitait les tourbières ; il y a eu également une féculerie.
Marest (sur-Matz depuis 1961) était et reste un lieu marécageux. En 877, Charles le Chauve donne la terre à l’abbaye Saint-Corneille de Compiègne. Celle-ci reste propriétaire jusqu’en 1564, date à laquelle elle vend la seigneurie à François de Bourbon, faute de n’avoir pu en payer les taxes. Se succèdent alors des seigneurs particuliers, et notamment les Boubers aux XVIe et XVIIe siècles.
Comme de nombreux villages du secteur, Marest-sur-Matz a souffert de la guerre de 1914-1918, et a reçu la Croix de guerre.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Marest-sur-Matz appartient au canton de Ressons, puis (en 1801) à celui de Ribécourt (devenu Ribécourt-Dreslincourt en 1973), puis, depuis 2014, à celui de Thourotte.
[ RD, d’après diverses sources ]
Site Internet de la mairie
Cliquer ici pour accéder à une page consacrée à l’histoire du village.
Archives départementales de l’Oise
Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).
BNF (Bibliothèque Nationale de France)
La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voir notamment les pages 402 à 404 de la notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, par Émile Coët (1883). On trouve aussi l’évocation d’un travail de l’abbé Gallois sur Marest-sur-Matz pendant la Révolution, lors d’une séance de la Société Historique de Compiègne (17 novembre 1898).
Autres documents numérisés
– Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1814-1816 (11 pages).
– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ribécourt, de Louis Graves, 1839.
– Albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) ; album n° 1 et album n° 2.
– Le teillage mécanique du chanvre à l’usine de Vaugenlieu en 1864 (extrait du site “Les échos du chanvre“).
– Église Saint-Pierre (site “Églises de l’Oise”).
– La bataille du Matz (article du site Wikipédia).
Documents non numérisés
- La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.
- “Autour du Matz et de ses moulins”, ouvrage de Lauriane Leroy, éditions Edhistoriane (Laberlière), 2020, pages 176 à 190.