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Présentation rapide de la commune

Commune de la CCPS (Communauté de Communes du Pays des Sources).

Cartes postales du début du XXe siècle : la rue de Ressons et les restes du vieux château, et le moulin de Becquerel.

Située à une quinzaine de kilomètres au nord de Compiègne, Marquéglise, commune d’environ 480 habitants, a une superficie de 676 hectares, dont 80% de terres agricoles.
Au nord-est, elle est bordée par le Matz, une rivière d’environ 25 kilomètres, qui prend sa source plus au nord (à Canny-sur-Matz) et se jette dans l’Oise à Thourotte. Un moulin, dit de Becquerel, y a fonctionné jusqu’au XXe siècle.
De 1881 à 1939, Marquéglise a bénéficié d’un arrêt sur la ligne de chemin de fer (aujourd’hui disparue) reliant Compiègne à Roye (dans la Somme).
En ce qui concerne l’histoire de la commune, voici un résumé d’une conférence d’Aurélien Gnat pour la Société Historique de Compiègne, en 1997 : “Son toponyme est le plus vraisemblablement dû à son cadre géogra­phique, et son église fut implantée sur une source, aujourd’hui encore visible, et au milieu de marais. La plus ancienne trace de présence humaine remonte au néolithique. La présence gauloise est avérée grâce aux monnaies retrouvées, celle des Gallo-Romains ne fait plus de doute depuis les fouilles exécutées en 1879-81, lors de la construction de la ligne de chemin de fer Compiègne-Roye. La découverte par photogra­phie aérienne des restes d’une vaste villa gallo-romaine, aux lieux-dits Le Champ Failly et Le Bas Hecquet, est de date récente (1979). La pre­mière église, dédiée à Saint-Pierre, aurait été fondée par l’évêque de Maestricht, saint Amand. Le premier édifice connu date des XIe-XIIe siècles. Modifié aux siècles suivants, il fut presque entièrement recons­truit au XVIe siècle. Très endommagée pendant la première guerre mondiale, l’église a été reconstruite d’après les plans d’origine. La cave, d’où part un souterrain, est toujours visible sous la nef.
Marquéglise, depuis le XIIIe siècle en tout cas, est le siège d’une seigneurie : les seigneurs de Marquéglise, de Camprémi, de Broyes… se succèdent ; ceux de Villers Saint-Paul tiennent la seigneurie du milieu du XVIe siècle à 1656, puis les du Plessier et les Badier de Versailles. Du château primitif, simple donjon situé au nord de celui du XVIe siècle, il ne reste rien, sinon un escalier menant aux souterrains qui sillonnent le sous-sol. Le château Renaissance fut l’oeuvre de la famille de Villers Saint-Paul : construit en brique et pierre, il comportait un corps central flanqué de deux ailes. La demeure, habitée par périodes, fut entretenue jusqu’en 1791. En 1855, trop délabré, il fut démantelé par un entrepreneur parisien, tandis que le terrain (cour et parc) était vendu en parcelles destinées à la culture. Seul demeure le bâtiment des communs, d’abord transformé en ferme.
La grande guerre endommagea gravement Marquéglise : son curé, Eugène Boulet, eut un rôle éminent de sauvegarde pendant et après le conflit”.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Margny-sur-Matz appartient au canton de Ressons ; en 2015, elle rejoint celui d’Estrées-Saint-Denis.
[ RD ]

Site Internet de la CCPS

Cliquer ici pour accéder à une page consacrée à Marquéglise et à son histoire.

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voir notamment les pages 350 et 351 de la notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, par Émile Coët (1883).

Autres documents numérisés

Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1815 (13 pages).
– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ressons-sur-Matz, de Louis Graves, 1838.
Album de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens).
Église Saint-Pierre (site “Églises de l’Oise”).
“Le monument aux morts de Marquéglise, une oeuvre singulière”, article de Jean-Yves Bonnard, dans le bulletin n° 288 de la Société Historique Archéologique et Scientifique de Noyon, 2016.

Documents non numérisés
  • Histoire de Marquéglise, monographie d’Aurélien Gnat, éd. Balzac Le Griot, 1998.
  • La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.
  • “Autour du Matz et de ses moulins”, ouvrage de Lauriane Leroy, éditions Edhistoriane (Laberlière), 2020, pages 119 à 133.
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