Skip to content Skip to footer
Présentation rapide de la commune

Commune de la CCPS (Communauté de Communes du Pays des Sources).

Le château (en 2023).

Située à une vingtaine de kilomètres au nord de Compiègne, Ricquebourg est une commune d’environ 300 habitants. Son territoire, de 509 hectares, est surtout composé de terres arables (40%), de forêts (35%), et de prairies (17%).
Il est traversé par le Matz, une rivière d’environ 25 kilomètres, qui prend sa source plus au nord (à Canny-sur-Matz) et se jette dans l’Oise à Thourotte. Jusqu’au début du XXe siècle, y a fonctionné un moulin, qui a été largement détruit lors des bombardements de mars et avril 1918.
La commune est aussi traversée par la RD 938, l’ancienne RN 38 qui reliait Beauvais à Noyon et La Fère.
Ricquebourg fut d’abord un hameau de La Neuville-sur-Ressons (village voisin au sud). La terre dépendait de la seigneurie de Ressons ; on pense qu’un manoir féodal existait à l’emplacement du château construit en 1712 (voir plus bas).
L’église date du XIIe siècle pour l’essentiel ; elle a été remaniée à plusieurs reprises au fil des siècles (et restaurée au XIXe siècle de manière jugée excessive). La cure était du doyenné de Ressons et du diocèse de Beauvais, et le curé était nommé par le commandeur des Templiers de Fontaine-sous-Montdidier.
Avant la Révolution, la paroisse de Ricquebourg faisait partie de l’élection de Montdidier, du bailliage et du grenier à sel de Roye. Elle comptait 79 foyers en 1770.
À noter que de 1828 à 1833, Ricquebourg et La Neuville-sur-Ressons ont été fusionnées.
Comme de nombreux villages du secteur, Ricquebourg a souffert de la première guerre mondiale, surtout en juin 1918 (“bataille du Matz”).
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Ricquebourg appartient au canton de Ressons, et, depuis 2015, à celui d’Estrées-Saint-Denis.
[ RD, selon diverses sources ]

Le château

Un premier château (plus imposant que l’actuel) fut construit en 1712, sur pilotis au milieu d’un étang, par Thomas Rivié, un maréchal ferrant qui, pour avoir sauvé le cheval préféré de Louvois, ministre de Louis XIV, fut promu fournisseur officiel en chevaux et conseiller du roi ; celui qu’on nomma alors le Grand Rivié devint très riche. Après son décès (en 1732), le château passe entre plusieurs mains avant qu’une famille d’Américains, les Ridgway, le rachète en 1876. Il est agrandi, et sont aménagés un jardin paysager à l’anglaise, de grandes serres en fer forgé, un pont de type Eiffel, des haras.
Pendant la première guerre mondiale, il est pendant quelque temps le siège de l’état-major de la Division marocaine. Et en 1918, lors de la fuite des Allemands, il est incendié.
Il est racheté en 1925 par le baron Fouquier, qui décide de reconstruire un château de nouvelle facture (sur un seul niveau), inspiré du grand Trianon de Versailles…
Les propriétaires actuels, les Cambie, gèrent un élevage de charolais, et,
avec le concours de la Société des Amis du Domaine de Ricquebourg, créée en 1997, s’efforcent d’entretenir et de mettre en valeur ce patrimoine.
Pour davantage de précisions, on peut consulter le site https://chateau-de-ricquebourg.fr et notamment la page consacrée à son histoire.

Site Internet de la CCPS

Cliquer ici pour accéder à une page consacrée à Ricquebourg.

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Citons notamment les pages 369 et 370 de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, par Émile Coët (1883).

Autres documents numérisés

Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1816 (6 pages).
– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ressons-sur-Matz, de Louis Graves, 1838.
Album de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens).
Église Notre-Dame (site “Églises de l’Oise”).

Documents non numérisés
  • La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.
  • “Autour du Matz et de ses moulins”, ouvrage de Lauriane Leroy, éditions Edhistoriane (Laberlière), 2020, pages 67 à 79.
SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE COMPIÈGNE © 2024. TOUS DROITS RÉSERVÉS • UNE RÉALISATION