Présentation rapide de la commune
Commune de la CCLO (Communauté de Communes des Lisières de l’Oise).
Cette commune d’environ 1 700 habitants, située à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Compiègne, a une superficie de 1 857 hectares, dont un tiers de terres arables et la moitié de forêts (dont 715 ha dans la forêt domaniale de Laigue). Une partie de Tracy-le-Mont est sur un plateau d’altitude 120 m environ.
Tracy-le-Mont fait partie de “l’unité urbaine” de Tracy-le-Val, commune voisine (au nord), de même code postal, mais qui fait partie, elle, de la la CC2V (Communauté de Communes des Deux Vallées).
Le hameau d’Ollencourt (au nord-ouest du bourg) est notamment connu pour son château, qui abrite maintenant le Centre de Prévention et de Réadaptation Cardio-Vasculaire Léopold Bellan, agrémenté d’un parc de 10 hectares.
Jadis, Tracy-le-Mont (ou Tracy-le-Haut) dépendait de la seigneurie de Tracy-le-Val (ou Tracy-le-Bas), laquelle relevait de la commanderie des Templiers d’Éterpigny (au sud de Péronne), qui y avait droit de haute justice.
La paroisse fut rattachée au diocèse de Noyon, contrairement aux autres du canton d’Attichy, qui relevaient du diocèse de Soissons. L’église, qui daterait du VIIIe siècle, a été rebâtie au XVIe siècle.
À la fin du XIXe siècle, la principale industrie de Tracy-le-Mont était la fabrication de brosses ; trois fabricants occupaient plusieurs centaines d’ouvriers. L’activité déclina après 1918, jusqu’à la fin des années 1960. De nos jours on peut visiter l’ancienne cité des brossiers, avec un musée consacré à la brosserie.
Comme les autres communes de la région, Tracy-le-Mont a souffert de la Première Guerre mondiale ; de 1914 à 1917, elle était proche du front (“du côté français” ; à noter que Tracy-le-Val était alors de l’autre côté du front) ; la Croix de guerre a été attribuée à Tracy-le-Mont en 1920.
La nécropole nationale de Tracy-le-Mont, d’environ 14 000 m² de superficie, édifiée en 1920, contient 3 196 corps dont 1 313 en ossuaires ; ces corps proviennent de différents cimetières provisoires des alentours.
De 1790, année de la création du département de l’Oise, à 2014, la commune appartient au canton d’Attichy ; elle intègre ensuite celui de Compiègne 1.
[ RD, d’après diverses sources ]
NB : la bataille de Quennevières (juin 1915), qui est parfois citée à propos de Tracy-le-Mont, a eu lieu sur le territoire de Moulin-sous-Touvent (voir la page consacrée à cette commune).
Site Internet de la mairie
Page “Tourisme et Patrimoine”. Elle donne accès à six pages d’histoire locale relativement fournies.
Documents présents ailleurs sur le site “Histoire de Compiègne”
En cliquant ici, vous accédez aux résultats du moteur de recherche ; vous trouverez bien sûr la présente page, mais aussi des liens vers d’autres articles et pages qui ont un lien avec la commune. Citons notamment un extrait d’un inventaire des titres et pièces du trésor de l’église, suivi d’une liste des curés de la paroisse entre 1548 et 1739.
Archives départementales de l’Oise
Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).
BNF (Bibliothèque Nationale de France)
La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voici les liens vers quelques documents concernant Tracy-le-Mont :
– Extrait de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, d’Émile Coët (1883) (pages 33 et 34).
– Extrait de l’ouvrage “Essai historique sur le canton d’Attichy”, de J.E. Mermet (1907) (pages 88 à 90).
Autres documents numérisés
– Tracy-le-Mont et Tracy-le-Val : manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1814 (13 pages, 5 dessins aquarellés).
– Extrait du Précis statistique sur le canton d’Attichy, de Louis Graves, 1840.
– Église Saint-Brice (site “Églises de l’Oise”).
– Albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : album n° 1, album n° 2, album n° 3, album n° 4 ; + Ollencourt.
– Site Internet de la Cité des brossiers.
– Site Internet de l’AMBO (Atelier Musée des Brosseries de l’Oise”).
– Tracy-le-Mont en 1914 et 1915, témoignage de l’abbé Callard, extrait du site www.compiegne1914.fr.
– Parcours “Sur les traces de nos poilus” (dépliant de l’office de tourisme).
Mémoire d’Attichy et de son canton
L’association “Mémoire d’Attichy et de son canton“, créée en 2010, édite régulièrement des bulletins, avec des articles variés sur l’histoire des communes du canton.
Par exemple, concernant Tracy-le-Mont :
– “Les brossiers”, bulletin n° 3, 2011.
– “Sur les traces du brossier Charles Loonen”, bulletin n° 12, 2015.
– “Voyage au bout de Loonen”, bulletin n° 14, 2016.
– “Les tombes militaires du cimetière communal”, bulletins n° 16, 2017 et n° 17, 2018.
– “La ferme de l’Ecafaut”, bulletin n° 21, 2020.
– “Un Traçotin dans la Grande Guerre, Georges Tardieu”, bulletin n° 22, 2021.
Autre document non numérisé
- “Tracy-le-Mont et la Grande Guerre, 1914-1918”, de Cyrille Cieslak ; 2 tomes, 287 pages et 281 pages, 2018 et 2020.