Attention, suite à une indisponibilité des salles, la séance se tiendra 4 rue de la Surveillance à Compiègne, 15 h
Conférence animée par Gilles Prilaux, archéologue
Ingénieur de recherche à l’INRAP, archéologue depuis 27 ans, spécialisé dans les périodes chronologiques qui s’échelonnent de la période gauloise à la période romaine. Spécialisé dans la production du sel à l’époque gauloise, auteur d’un ouvrage sur le sujet paru en 2000 aux éditions Monique Mergoil. Depuis les années 1990, il s’est spécialisé dans l’archéologie de la Grande Guerre. Co-auteur d’un ouvrage sur le sujet aux éditions Ouest-France « l’archéologie de la Grande Guerre » paru en 2008, il est aujourd’hui référent national des recherches archéologiques sur cette période. ( Les interventions archéologiques menées dans le Nord et dans l’Est de la France font souvent ressurgir les cicatrices du sol générées par les combats de la guerre 1914/1918. Ces stigmates, particulièrement nombreux, se comptent par dizaines de milliers : trous d’obus, tranchées, boyaux, abris de fortune, dépotoirs, munitions de tous calibres, mais aussi restes des 700 000 combattants encore fossilisés sur le champ de bataille. Ces témoignages directs de cette boucherie sans nom se révèlent sous des formes variées ; ici les restes d’un corps enseveli et grêlés de shrapnell ; là une jambe arrachée abandonnée dans un trou d’obus, jusqu’à des ensembles plus complexes qui font écho à l’état d’esprit du soldat face à l’horreur des combats.)
Basé dans les Hauts de France , c’est à partir des travaux menés dans cette région, entre autres dans le cadre du projet de canal Seine-nord Europe qu’il développera son propos après une présentation des problématiques de ce récent champ de recherches de l’archéologie préventive.
A ce sujet, voir le site : http://www.images-archeologie.fr/Accueil/Recherche/p-11-lg0-notice-VIDEO-Des-engins-de-guerre-sur-le-canal-Seine-Nord-Europe.htm?¬ice_id=8202
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