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Assemblée générale annuelle, suivie d’une conférence sur 1918-1928, derniers drames et reconstruction au Palais National de Compiègne” , par Marc Desti, Vice-président de la Société historique et conservateur au Château de Compiègne.

Bombardements de 1918, état du Salon des Noces (appartement du roi de Rome). Cliché Château de Compiègne

Le 11 avril 1917, l’hôpital temporaire n° 15 quitte le palais mais, pour autant, ce dernier ne retrouve pas encore sa nature de vénérable monument. Les bureaux du GQG prennent la suite et s’y établissent jusqu’au 25 mars 1918. A leur suite, le QG de la 3e armée s’y installe avant de déménager vers Amiens, le 6 février 1919.

Néanmoins, le temps des risques n’était pas encore révolu. Le 24 février 1919, le service Oise du Ministère des Régions libérées prend la suite des militaires. Sa présence est à l’origine, dans la nuit du 13 au 14 décembre 1919, du catastrophique incendie détruisant le Salon du Conseil et la chambre de l’Empereur. Si les conservateurs successifs lutteront pour reconquérir la totalité des espaces de l’ancien château royal, les derniers représentants de cette administration ne quitteront toutefois les lieux qu’en 1942.
Au-delà de la simple réparation des outrages, expositions et aménagements vont se succéder durant l’entre deux guerres ; le monument se doit d’abriter un ensemble muséal et uniquement cela. De 1922 à 1934, on présente un ensemble d’œuvres du peintre François Desportes à l’étage d’attique. En 1924, on restitue la salle de billard ; en 1926, la collection Dumez est présentée au public. Enfin, marquant définitivement la vocation et l’avenir du lieu, un Musée de la Voiture et du Tourisme est implanté en 1927.

8 janvier 2022 @ 15:00
15:00 — 16:45

Salle du Chapitre – Bibliothèque Saint-Corneille

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