Dès son arrivée au pouvoir, Napoléon III passa de nombreuses commandes de voitures à des carrossiers prestigieux comme Ehrler. Les écuries et le service des voitures ont été confiés au Grand Ecuyer, le général comte Emile Fleury qui s’entoura du général baron Faverot de Kerbrech et du premier piqueur Henri Thuillier qui resta pendant le Second Empire à la tête du service de l’attelage. La carrosserie française connut alors aux côtés des productions anglaises un renouveau certain, tandis que quelques grands noms émergèrent. Le Musée national de la voiture conserve plusieurs véhicules (et leurs harnais) de ces années montrant toute la diversité des carrosseries alors en usage : des véhicules de ville, de voyage, de promenade, quelques prestigieuses voitures pour enfant et des traîneaux qu’une riche iconographie vient illustrer. A cet ensemble, il convient d’ajouter deux œuvres à la fois liées et indépendantes de l’hippomobile, les boiseries de la tribune du manège de Napoléon III au Louvre d’une part, le wagon salon de Napoléon III du train de la compagnie des chemins de fer du Nord d’autre part.
Salle du Chapitre – Bibliothèque Saint-Corneille