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Aux abords du château reconstruit sous Louis XV, un réseau inachevé d’avenues liait la résidence royale à la forêt toute proche. Trois d’entre elles partent de la demi lune contiguë au petit parc, notamment l’avenue royale et l’avenue de la Résistance, anciennement du Moulin. Toutes se virent plantées des quatre alignements de grands arbres qui font encore pour partie leur beauté, même si ces plantations n’ont pas été partout respectées malgré leur classement au titre des Monuments historiques en 1933 et 1934. Urbanisées sous le Second Empire, dans le prolongement de l’ancien faubourg Hurtebise, ces avenues conservent, non loin de la sous-préfecture élevée par Charles Lecoeur, plusieurs des hôtels aristocratiques du Compiègne d’antan : villa Curial, n°18, hôtel du Puget, n° 22, église anglicane Saint-André, édifiée en 1868 au bénéfice de l’importante communauté anglaise du temps, ou cette belle demeure “art nouveau”, bâtie en 1907, par le célèbre architecte Henri Sauvage, n° 16, avenue Thiers ou plus loin le petit château brique et pierre du comte de l’Aigle, désormais institution Guynemer, ou celui du comte de Foy, actuel lycée Pierre d’Ailly. Plusieurs des parcs qui les entouraient ont été loti dès la fin du XIXe et au XXe siècle, comme autour de l’hôtel des Rohan-Chabot, aujourd’hui résidence Les Cèdres, en faveur des avenues des Etats-Unis et de la Libération. Aussi, ce quartier homogène reste-t-il avant tout résidentiel autour des ces institutions d’enseignements, à proximité du golf, de l’hippodrome et d’une forêt qui n’est pas le moindre de ses attraits.

Par Eric Blanchegorge, président de la Société historique

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