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D’urbanisation récente, ce quartier prolonge vers la rivière Oise l’ancien Royallieu médiéval et moderne et porte, comme son école, le nom du défunt président de la République, George Pompidou. Essentiellement bâti dans les années 1960-1970, il accueillit après 1962 un certain nombre de Français rapatriés d’Algérie. L’aspect parfois sinueux de ses rues, le caractère de quelques constructions, le firent alors surnommé Bab El Oise en référence au populaire quartier de Bab El Oued de l’ancien Alger français…Aussi, rares sont les voies qui évoquent le passé de l’endroit. Seule la rue du Four Saint-Jacques rappelle la présence non loin d’un four banal, c’est-à-dire appartenant à un seigneur, d’un oratoire consacré à l’apôtre, lieu de pèlerinage jusqu’à la Révolution. La rue Pierre Coquerel consacre le souvenir d’un élu du Compiègne de l’occupation et de l’après-guerre, conseiller municipal depuis 1959, écouté du maire Jean Legendre, adjoint puis premier adjoint de 1971 à sa mort en 1976, toujours chargé de la voirie et initiateur du système de transport urbain gratuit. Les autres rues portent le nom soit de grands architectes, soit de savants fameux, tels Lavoisier ou Branly, en raison de l’installation  de l’Université de Technologie de Compiègne, de son centre de transfert et plus récemment du centre Pierre Guillaumat, trouvant là les terrains nécessaires à sa continuelle extension. En 1995, le Diocèse et la Ville surent confier à Olivier Debré (1920-1999), peintre et architecte aux multiples talents, l’édification de l’église Notre-Dame de la Source, recouverte de plaques d’aluminium laqué bleu. Selon les mots de l’artiste : “L’idée [était] de faire comme un grand manteau de la Vierge et, en même temps, un élan vers le ciel”.
Par Eric Blanchegorge, président de la Société historique

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