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Le nom de ce quartier, aujourd’hui fort peuplé, est emprunté à une guinguette des bords de l’Oise, très fréquentée du milieu du XIXe siècle au milieu du siècle suivant, célèbre pour sa haie de rosiers. Elle se situait à l’emplacement de l’actuelle caserne des pompiers. Sur les terrains environnants, va se développer un quartier essentiellement résidentiel à partir des années 1960 et 1970. La zone artisanale proche de la rivière remonte à la même époque. Elle voisine le barrage dit de Venette créé en 1901 qu’une passerelle surmonte depuis 1905, ouvrage d’art refait au milieu en 1975, et de nouveau en complète transformation avec la construction d’une nouvelle écluse dans le cadre de la future voix fluviale Selnord . La rue Philéas Lebesgue constitue l’axe principal du quartier le long duquel s’élèvent le centre commercial et l’école auquel le poète paysan a donné son nom. Une modeste chapelle dessert le quartier, non loin du camp de Royallieu de funeste mémoire. Casernement bâti en 1913 en faveur du 54e d’infanterie, le camp devient pendant la Seconde Guerre mondiale, le principal camp d’internement et de transit des malheureux de toute origine promis à la déportation en Allemagne nazie. Le mémorial de la Déportation y a été édifié pour consacrer leur souvenir, non loin du monument créé par le sculpteur Muguet. La clinique Saint-Come a déménagé du centre ville pour édifier un complexe hospitalier ultra moderne. Depuis le départ du 51e de transmission en 1997, le site est promis à une urbanisation qui ne manque pas de renouveler entièrement le visage du Clos des Roses.
Par Eric Blanchegorge, président de la Société historique

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