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Remy

Présentation rapide de la commune

Commune de la CCPE (Communauté de Communes de la Plaine d’Estrées).

Une carte postale du milieu du XXe siècle.

Remy, parfois orthographié Rémy, est une commune d’un peu moins de 2000 habitants (les Remynois), située à environ 10 km au nord-ouest de Compiègne.
C’est la plus vaste du canton ; ses 1997 hectares sont composés essentiellement de terres arables (près de 70%) et de forêts (près de 20%). Le territoire est traversé par l’autoroute A1 (dont une sortie se trouve à 1 km au sud, à l’intersection avec la RN31, axe transversal Rouen-Reims), et la commune est desservie par la ligne de chemin de fer Compiègne-Amiens.
Le village date au moins de l’époque gallo-romaine ; on y a trouvé un certain nombre de vestiges. En 1156 et 1162, les papes confirment à l’abbaye de Saint-Corneille la possession de la dîme de la paroisse. En 1245, Gaultier de Châtillon cède la terre de Remy au roi Louis IX, qui la lègue à son fils Robert de Clermont.
C’est à cette époque qu’un château fortifié est construit. Celui-ci est pris deux fois par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Au XVIe siècle, Charles d’Humières s’empare du fort, fait pendre la garnison, et pille le village. Le château est démantelé lors de la Révolution, et de nos jours, il n’en reste que quelques vestiges.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Remy souffre beaucoup, notamment des invasions, des famines ou des épidémies. L’église Saint-Denis est reconstruite  pendant la Renaissance. A la fin du XIXe siècle, la révolution industrielle se traduit par la construction de la gare et de diverses fabriques et usines (sucrerie, tuileries, briqueteries, distillerie, four à chaux, féculerie, fabrication de siamoise…).
En septembre 1914, les Allemands occupent le village pendant quelques jours. Après la guerre, Remy, proche du front pendant ces années, reçoit la Croix de guerre. Son cimetière militaire comprend environ 1800 tombes.
Pendant la deuxième guerre, le village est bien entendu occupé, et abrite une Kommandantur. Parmi les actions de la Résistance, on peut citer l’explosion, le 2 août 1944, d’un train transportant de la nitroglycérine, stationné en gare de Remy. La commune reçoit la médaille militaire 39-45.
Avant la Révolution, Remy fait partie de la prévôté foraine, du bailliage et de l’élection de Clermont, et de la généralité de Soissons. En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Remy est affectée au canton de Monchi, puis, en 1801, à celui de Grand-Fresnoy, et, depuis 1802, à celui d’Estrées-Saint-Denis.
[ RD, d’après diverses sources ]

Site Internet de la mairie

Cliquer sur cette ligne pour accéder à la rubrique “Histoire” de ce site. Cette rubrique, particulièrement fournie, comprend huit sous-rubriques.

Documents présents ailleurs sur le site “Histoire de Compiègne”

En cliquant ici, vous accédez aux résultats du moteur de recherche ; vous trouverez la présente page, mais aussi des liens vers d’autres articles et pages qui ont un lien avec Remy.

La Revue du pays d’Estrées

Cette revue est éditée depuis janvier 2002 par l’Association des Deux Montagnes, basée à Grandfresnoy. Parmi ses nombreux articles, mais aussi au sein des diverses brochures également éditées par l’association, on trouve des textes concernant la commune : par exemple :
– un article sur l’association « La sauvegarde du patrimoine de Remy », dans le n° 5 de janvier 2003 ;
– « 1940-1944 : un village à l’heure allemande », dans le n° 11 de juillet 2004 ;
– un article sur les briqueteries et tuileries de Remy, dans les n° 18 et 23 d’avril 2006 et de juillet 2007 ;
– un article sur le cimetière militaire, dans le n° 28 d’octobre 2008 ;
– « Septembre 1914 à Rémy », dans le n° 52 d’octobre 2014 ;
– un texte sur une ancienne forge et un ancien fournil de Remy, dans le n° 65 de janvier 2018.

Pour accéder au site de l’association, dénommé “Mémoires des Pays d’Oise”, cliquer ici.

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voici les liens vers quelques documents intéressants :
Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, d’Émile Coët, 1883 (pages 116 à 120).
– Essai historique sur le canton d’Estrées-Saint-Denis, de J.E. Mermet, 1907 (pages 247 à 260).

Autres documents numérisés

Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1815-1826 (47 pages).
Extrait du Précis statistique sur le canton d’Estrées-Saint-Denis, de Louis Graves, 1832 (p. 57-60).
– Albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : 1er album) ; 2ème album.
Église Saint-Denis (site “Églises de l’Oise”).
Page sur l’abbé Deligny (site de la mairie de Remy).

Documents non numérisés
  • La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.
  • Vitraux de l’abbé Deligny : bulletin n° 119/120 (2004-2005) du GEMOB (Groupe d’Etude des Monuments et Oeuvres d’Art de l’Oise et du Beauvaisis).
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