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Présentation rapide de la commune

Commune de la CCPS (Communauté de Communes du Pays des Sources).

Le château. Carte postale du début du XXe siècle.

Située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Compiègne, cette commune d’environ 580 habitants a une superficie de 1471 hectares, composée essentiellement de terres agricoles. Le bourg, situé au sud-ouest du territoire, au bord de la rivière Aronde, est desservi par la route départementale 1017 (ex-RN 17, ancienne route de Flandre ; plusieurs relais de poste aux chevaux y prospérèrent) ; la commune est bordée à l’est par l’autoroute A1 (dont une sortie se trouve à proximité).
L’Aronde a autrefois fait tourner deux moulins : celui dit de la Carrière et celui dit de la Porte.
Un important site de stockage de gaz (jusqu’à 3000 millions de m3), mis en service en 1976, est situé au carrefour de sept grandes canalisations de transport de gaz naturel. Il est géré par Storengy, une filiale du groupe Engie (ex-GDF-Suez). Le gaz est stocké dans une nappe aquifère à 717 m de profondeur et est exploité par 58 puits.
Connu, dans les milieux archéologiques, par son rare sanctuaire celtique fouillé dans les années 1970-80, Gournay-sur-Aronde est riche d’une longue histoire. Dépendant du comté de Clermont depuis le Moyen Âge, le bourg est suffisamment important pour bénéficier d’une charte communale et être le siège d’une prévôté. Sa situation à la frontière nord du royaume lui vaut de posséder également une forteresse, implantée dans une zone marécageuse entre deux bras de l’Aronde. Elle changera souvent de mains durant la Guerre de Cent Ans, dont la région eut tant à souffrir. En 1636, Gournay est presque totalement détruit par les Espagnols. Sous Louis XIV, un marquisat est créé au bénéfice de Michel Amelot, grand serviteur de l’Etat. Au milieu du XVIIIe siècle, la création de la route de Flandre assure un regain de prospérité au bourg.
La première église paroissiale de Gournay, dédiée à saint Martin, a disparu à la Révolution. L’église actuelle, Notre-Dame, a pour origine un prieuré clunisien fondé au XIe siècle, qui acquit par la suite le statut de prieuré cure. Remontant principalement au XVIe siècle, l’édifice a subi au XIXe siècle une restauration contestable.
L’actuel château de Gournay-sur-Aronde a subi bien des changements ; un premier édifice fut construit sur une motte féodale par Philippe Auguste au XIIIe siècle ; il dominait le passage sur l’Aronde et fut l’une des premières protections de Paris. On constitua plus tard, vers 1636, un château fortifié, détruit vers 1750 et reconstruit à proximité ; ses communs formèrent la base du quatrième et actuel château, construit au XIXe siècle.
Marie de Gournay (1565-1645), née Le Jars, fille d’un propriétaire du château, s’éprend de Montaigne dans les années 1580, devient sa “fille d’alliance”, et fait éditer à titre posthume une version des Essais du philosophe ; elle est aussi une écrivaine féministe.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, la commune appartient au canton de Monchi (orthographe de l’époque) ; puis, en 1801, elle intègre celui de Ressons-sur-Matz, et, en 2015, celui d’Estrées-Saint-Denis.
[ RD, d’après diverses sources ]

Site Internet de la CCPS

Page consacrée à Gournay-sur-Aronde sur le site de la CCPS.

Documents présents ailleurs sur le site “Histoire de Compiègne”

En cliquant ici, vous accédez aux résultats du moteur de recherche ; vous y trouverez la présente page, mais aussi des liens vers d’autres articles et pages qui ont un lien avec la commune recherchée.
Et notamment :
– 6 articles (concernant les XVIe, XVIIIe et XIXe siècles) dans la revue “Annales Historiques Compiégnoises” n° 10 (1980).
– 3 articles (concernant les XVIe et XVIIIe siècles) dans la revue “Annales Historiques Compiégnoises” n° 79-80 (2000).

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Citons notamment les pages 341 à 344 de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, par Émile Coët (1883).

Autres documents numérisés

– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ressons-sur-Matz, de Louis Graves, 1838.
Sanctuaire celtique (page Wikipédia).
Album de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens).
– Château : manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, vers 1820 (4 pages).
– Château : chronologie (site de Sainte Julie Billiart).
Église Notre-Dame (site “Églises de l’Oise”).
Site de stockage de gaz – présentation.

Document non numérisé
  • “La vallée de l’Aronde”, de Marcel Hémery, Société historique de Compiègne, 1964 ; pages 29 à 42.
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