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Présentation rapide de la commune

Commune de la CC2V (Communauté de Communes des Deux Vallées).

L’ancien château de Ribécourt, qui abrite depuis 1967 un lycée horticole.

Dreslincourt et Ribécourt étaient auparavant deux communes indépendantes. Elles sont associées depuis janvier 1973, et fusionnées depuis janvier 2009. En 1790, lors de la création du département de l’Oise, Ribécourt est le chef-lieu d’un canton ; depuis 2014, Ribécourt-Dreslincourt appartient au canton de Thourotte.
Située à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Compiègne, la commune s’étend sur 1298 hectares et a environ 3900 habitants. Elle est traversée par la RD932 et par la voie rapide RD1032 (Dreslincourt étant au nord) ; elle est d’autre part desservie par une gare, sur la ligne de chemin de fer Paris-Bruxelles. Au sud, l’Oise canalisée y passe sur 1,4 km (vers 2030, cette portion fera partie du canal à grand gabarit Seine – Nord Europe).
La commune est composée d’environ 45% de terres agricoles et de 35% de forêts (au nord). Au sud, on y trouve plusieurs entreprises chimiques (l’industrie s’est développée à Ribécourt depuis le milieu du XIXe siècle), et trois établissements d’enseignement secondaire (un collège, un lycée professionnel, et un lycée horticole).
Dreslincourt et Ribécourt furent toutes les deux soumises à l’occupation romaine. Elles furent ensuite divisées en de nombreuses seigneuries, liées aux abbayes d’Ourscamp et Saint-Eloi de Noyon.
Le nom de Ribécourt apparaît pour la première fois en 1155, et proviendrait de l’association de “ribes” pour groseilles, et “curtis” pour courtil (jardin).
Au cours des siècles, la commune pâtit de divers troubles : Jacquerie, Ligue, pillages des Anglais ou des Espagnols…
Au cours de la première guerre mondiale, Ribécourt et Dreslincourt ont beaucoup souffert, surtout Dreslincourt, “de l’autre côté du front” pendant plus de deux ans, de 1914 à 1917.
[ RD, d’après diverses sources ]

Site Internet de la mairie

Cliquer ici pour accéder à une page de présentation de l’histoire de la commune.

Documents présents ailleurs sur le site “Histoire de Compiègne”

En cliquant ici, vous accédez aux résultats du moteur de recherche ; vous y trouverez la présente page, mais aussi des liens vers d’autres articles et pages qui ont un lien avec Ribécourt, par exemple Le Saussoy, une maison forte disparue à Ribécourt, texte de Denis Rolland, dans le n° 85-86 des Annales Historiques Compiégnoises (2002).

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voici quelques documents notables :
– Dreslincourt : extrait de la notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, par Émile Coët (1883) ; pages 394 à 398.
– Ribécourt : extrait de la notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, par Émile Coët (1883) ; pages 414 à 417.
L’église de Ribécourt, article de Z.Rendu, bulletin de la Société Historique de Compiègne, t. 1, 1869-1872, p. 220-222.

Autres documents numérisés

– Extrait de l’ouvrage du préfet Jacques Cambry, paru en 1803, intitulé “Description du département de l’Oise” (2 tomes), recopié par J.A.F. Léré (17 pages).
– Ribécourt : manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1819 (28 pages) ; + sources et fontaines (1919 ; 19 pages).
– Dreslincourt : manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1816-1820 (16 pages).
– Ribécourt : extrait du Précis statistique sur le canton de Ribécourt, ouvrage de Louis Graves, 1839.
– Dreslincourt : extrait du Précis statistique sur le canton de Ribécourt, ouvrage de Louis Graves, 1839.
– Ribécourt : albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : 11 en tout (pour y accéder, activer la recherche (Ctrl+F) puis taper Ribécourt).
– Dreslincourt : albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : album n° 1 et album n° 2 (sur “Les 5 piliers”).
– Sur le site “Églises de l’Oise” : église Saint-Rémi à Ribécourt et église Saint-Éloi à Dreslincourt.
– Sur le site “1914 – Compiègne pendant la guerre”, un témoignage sur le passage des Allemands à Ribécourt.

Documents non numérisés
  • Notice historique sur Ribécourt et son canton, de Léon Mazière, 1875, rééditée en 2004 (Le Livre d’histoire).
  • Ribécourt et Dreslincourt, les années noires, ouvrage de Didier Guénaff et Jean-Yves Bonnard, éditions Patrimoine de la Grande Guerre, 2008.
  • La bataille du Matz, tome 1 (“Paris menacé – 9 juin 1918”) et tome 2 (“Mangin sauve Paris – 11 juin 1918”), de Yves Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, éditions Ysec, 2001.
  • Les environs de Ribécourt – photographies de Rodolphe Declein (1920-1950), ouvrage de Marc Declein, édité par l’auteur (Rouen), 2023, pages 36 à 95.
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