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Présentation rapide de la commune

Commune de la CCLO (Communauté de Communes des Lisières de l’Oise).

Carte postale du début du XXe siècle.

Trosly-Breuil, commune d’environ 2 040 habitants, est située à une dizaine de kilomètres à l’est de Compiègne, entre la rivière Aisne et la forêt de Compiègne.
Ses 1 098 hectares se répartissent en 60% de forêt (avec notamment le mont Saint-Mard et le mont Collet), 20% de terres arables, et 20% de zones urbanisées, zones industrielles et divers.
La commune est traversée d’ouest en est par la RN 31, un important axe routier “transversal” reliant Rouen à Reims.
Depuis 1881, elle est également traversée par la ligne de chemin de fer Beauvais – Soissons, avec une gare (dite de Lamotte-Breuil) à l’est de la commune ; le trafic des voyageurs a été interrompu vers 1945 ; aujourd’hui, la voie ferrée vers Soissons est abandonnée, mais elle dessert encore la zone industrielle de Lamotte et la relie à Compiègne.
Sur cette zone de près de 15 hectares, située entre la voie ferrée et l’Aisne, est implantée depuis 1896 une usine de produits chimiques, gérée ensuite par les sociétés Nobel Bozel (1957), Hoechst (1978), Clariant (1997), et WeylChem (2014).
À Breuil fut aussi construit un hangar pour les dirigeables Clément-Bayard (voir l’article cité ci-après), qui effectuèrent divers essais de vol au début des années 1910.
En 1964, c’est à Trosly-Breuil qu’est fondée la première “communauté de l’Arche” ; c’est actuellement un ÉSAT (Établissement et Service d’Accompagnement par le Travail) affilié à la fédération internationale de l’Arche, organisation qui fonde et anime des lieux où vivent et travaillent ensemble des personnes en situation de handicap mental ou psychique et les salariés qui les accompagnent.

En 51 avant J.C., eut lieu une bataille décisive entre les Gaulois Bellovaques et les troupes romaines de Jules César ; on a pensé un moment que ce fut dans le secteur des monts Saint-Mard et Collet (c’est notamment ce qu’indique Napoléon III dans son ouvrage Histoire de Jules César). De nos jours, on s’accorde plutôt sur un lieu situé près de Clermont-de-l’Oise.

Sous les Carolingiens, et comme plusieurs autres lieux de la vallée de l’Aisne et de la moyenne vallée de l’Oise, Trosly était une maison royale où se seraient tenus plusieurs conciles (assemblées), en 909, 921, 924, 927, 956… Au XIIIe siècle, la terre de Trosly dépendait des seigneurs d’Attichy ; le château fut détruit par les Normands.
Le hameau de Breuil, qui relevait de l’abbaye Saint-Médard de Soissons depuis le VIIe siècle, fut brûlé durant la Grande Jacquerie en 1359 ; la terre appartenait aux seigneurs de Cuise ; l’église fut incendiée (et reconstruite au XVIe siècle).
Avant la Révolution, Trosly-Breuil dépendait du diocèse de Soissons, du bailliage de Villers-Cotterêts, et de l’élection de Soissons. La coutume en usage était celle de Senlis.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, la commune est affectée au canton de Rethondes, puis, en 1802, à celui d’Attichy ; en 2015, elle intègre celui de Compiègne 1.
[ RD, d’après diverses sources ]

NB : il arrive que des documents ou des illustrations concernant Lamotte-Breuil (et notamment son site industriel) soient associés à la commune de Cuise-la-Motte, bien que faisant partie du territoire communal de Trosly-Breuil.

Archives départementales de l’Oise

Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).

BNF (Bibliothèque Nationale de France)

La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Voici les liens vers quelques documents concernant Trosly-Breuil :
– Extrait de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, d’Émile Coët (1883) (pages 34 à 36).
– Extrait de l’ouvrage “Essai historique sur le canton d’Attichy”, de J.E. Mermet (1907) (pages 91 à 94).

Autres documents numérisés

Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, 1827-1830 (11 pages).
– Extrait du Précis statistique sur le canton d’Attichy, de Louis Graves, 1840.
Église Saint-Hilaire (site “Églises de l’Oise”).
– Albums de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : album n° 1, album n° 2.
– Article sur les dirigeables Clément-Bayard.
Usines de produits chimiques (fiche de l’inventaire des Hauts-de-France ; 1998).
“Lamotte industrial park” (usines) : site Internet.
Les communautés de l’Arche (page Wikipédia).

Mémoire d’Attichy et de son canton

L’association “Mémoire d’Attichy et de son canton“, créée en 2010, édite régulièrement des bulletins, avec des articles variés sur l’histoire des communes du canton.
Par exemple, concernant Trosly-Breuil :
– “Usine chimique de La Motte”, bulletins n° 6, 2012 et n° 21, 2020.
– “Journal de M. Emile Cagniard”, bulletins n° 7 et 8, 2013.

Autre document non numérisé
  • Trosly-Breuil : Sur les traces des premiers agriculteurs, de Bruno Bréart, édité par l’Association pour la Promotion du Patrimoine Archéologique, Amiens, 1990, 24 p.
La forêt de Compiègne

[ Voir la page qui lui est spécifiquement consacrée ]

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