Présentation rapide de la commune
Commune de la CCPS (Communauté de Communes du Pays des Sources).
Située à une dizaine de kilomètres au nord de Compiègne, cette commune d’environ 1 400 habitants (les Villersois) a une superficie de 639 hectares, composée pour moitié de terres agricoles, pour un quart de forêts, et pour un quart de zones urbanisées : au sud-ouest, le bourg proprement dit, et au nord-est, le domaine de Rimberlieu, un grand lotissement pavillonnaire construit dans les années 1960 sur le site d’un ancien château.
De 1881 à 1942, la commune a bénéficié d’une gare sur la ligne de chemin de fer de Compiègne à Roye (dans la Somme).
Le village s’appelait Villare subtus Cosdunum au milieu du XIIIe siècle, et Villaribus sus Coudom à la fin du XVIe siècle.
Sur la colline de l’Olinval, qui culmine à 155 m au nord du village, se trouvent la “pierre Lanfroy”, probablement un ancien monument de culte celtique, et quelques vieilles pierres, ruines d’une forteresse dénommée “château de Guillaume Flavy” (gouverneur de Compiègne de 1429 à 1449). De nos jours, on peut aussi y voir une tour, inaugurée en 1906, sur laquelle trônait une statue en fonte de la Vierge Marie.
Le lieudit Rimberlieu (parfois écrit Raimberlieu), une grande ferme entourée de bois, est acquis en 1550 par le marquis de Pronleroy, seigneur de Lancry, puis échoit en 1805 à la maison de Béthune, par l’alliance de Lucie de Lancry avec le comte Philippe de Béthune, quatrième fils du premier prince de Béthune. Leur petit-fils, Maximilien, qui épouse en 1882 Marguerite de Montesquiou Fézensac, y construit un somptueux château de 1890 à 1892, sur des plans similaires à ceux du château de Sissonne (dans l’Aisne) appartenant jadis à son arrière-grand-père. Il est partiellement détruit en juin 1918, puis déconstruit dans les années 1925-1930. De l’ancienne ferme du domaine, il subsiste la bergerie (transformée en restaurant).
Parmi les seigneurs qui possédèrent la terre de Villers, citons les Seroux, aux XVIIe et XVIIe siècles. La seigneurie, qui dépendait de Coudun, passa dans le duché d’Humières en 1690.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse relevait du doyenné rural de Coudun, de l’archidiaconé de Breteuil, et du diocèse de Beauvais ; et pour l’administration civile, du bailliage et de l’élection de Compiègne, et de la généralité de Paris.
Comme de nombreux autres villages du secteur, Villers-sur-Coudun a souffert de la première guerre mondiale, surtout en juin 1918 (“bataille du Matz”), et a reçu la Croix de guerre.
En 1790, lors de la création du département de l’Oise, la commune appartient au canton de Coudun ; puis, en 1801, elle intègre celui de Ressons-sur-Matz, et, en 2015, celui d’Estrées-Saint-Denis.
[ RD, d’après diverses sources ]
Sites Internet de la mairie et de la CCPS
Cliquer ici pour accéder à la page “Patrimoine et histoire” du site de la mairie. Divers documents sont téléchargeables : leurs liens se trouvent ci-après, dans la rubrique “Autres documents numérisés”.
Et cliquer ici pour accéder à la page consacrée à Villers-sur-Coudun sur le site de la CCPS.
Archives départementales de l’Oise
Un certain nombre d’archives sont numérisées et consultables sur Internet (cliquer ici) : état civil, recensements, registres matricules, cartes et plans, etc.
On peut aussi, sur place, à Beauvais (71 rue de Tilloy), consulter (gratuitement) les documents non numérisés. Ceux-ci, regroupés par dossiers cotés, sont très nombreux… On peut se faire aider dans ses recherches par le ou la responsable de la salle de consultation, mais on peut également préparer sa venue en consultant auparavant, sur Internet, les inventaires qui sont numérisés (cliquer ici).
À noter que de nombreuses communes de l’Oise ont déposé à Beauvais une partie de leurs propres archives (cliquer ici pour voir la liste des cotes des dossiers communaux). Mais de nombreux autres documents concernant les communes sont disséminés dans les dossiers des diverses séries.
Un petit guide intitulé « Retracer l’histoire d’une commune » est proposé sur le site des Archives de l’Oise (cliquer ici).
BNF (Bibliothèque Nationale de France)
La BNF a mis en ligne, dans sa base dénommée Gallica, de très nombreux documents ; ceux relatifs à une commune donnée peuvent être listés en utilisant son moteur de recherche, mais il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les résultats qui s’affichent. On peut aussi passer par un sous-ensemble de Gallica consacré au département de l’Oise (cliquer ici).
Citons notamment les pages 372 à 374 de la “Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne”, par Émile Coët (1883).
Autres documents numérisés
– Manuscrits et dessins de J.A.F. Léré, conservés à la bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne, vers 1820 (16 pages) ; + sources et fontaines (1820 ; 8 pages) ; + cendrière (1819 ; 5 pages) ; + Rimberlieu (1820 ; 2 pages).
– Extrait du Précis statistique sur le canton de Ressons-sur-Matz, de Louis Graves, 1838.
– “Le domaine de Rimberlieu, d’après les carnets de Casimir Pouillet, garde du comte de Béthune (1862-1895)“, article de Claude Boulet, dans le bulletin n° 39 de la Société Historique de Compiègne, 1985, pages 195 à 215.
– “Du Second Empire à la Belle époque : carnets de Casimir Pouillet, garde-bois et garde-chasse à Villers-sur-Coudun (1862-1895)“, article de Jean Polak et Claude Boulet, dans la revue Annales Historiques Compiégnoises, n° 117, 2010.
– Album de Daniel Debeaume (cartes postales, photos, et divers documents anciens) : cliquer ici pour y accéder.
– Église Saint-Jean-Baptiste (site “Églises de l’Oise”).
– Site Internet de l’actuel domaine de Rimberlieu : page sur son histoire.
– La bataille du Matz (article Wikipédia).
Documents d’Antoine Barbet (maire de Villers-sur-Coudun depuis 2020) :
– éléments d’histoire, de 1250 à 1895 ;
– la pierre Lanfroy ;
– l’église ;
– Casimir Pouillet ;
– le château de Rimberlieu ;
– le 23 avril 1890 ;
– la tour de Rimberlieu ;
– le 7 octobre 1906 ;
– la guerre de 1914-1918 ;
– le 1er septembre 1914 ;
– le 25 février 1930 ;
– le 28 août 1944.
Document non numérisé
- “Tablettes d’histoire locale”, d’Émile Coët, tome 3, 1888, imprimerie A.Mennecier, Compiègne.